Il était sans gants pour bien blesser ses adversaires. Jean-Pierre Bemba, acteur majeur du régime Tshisekedi a fracassé les opposants dont : Joseph Kabila, Moïse Katumbi, voire même les prêtres catholiques notamment Fulgence Muteba en faisant une folle révélation sur eux. Lors de l’émission face à face sur Top Congo FM ce lundi, le ministre des transports a révélé que ces personnalités citées veulent à tout prix déstabiliser la RDC et assassiner le président de la République, Félix Tshisekedi. Une sortie médiatique qui a indigné le bloc Katangais.
«Dix ans passés à la CPI n’ont rien purifié. Il en est ressorti plus amer, plus instable, et plus dangereux encore.» Une réponse du berger à la bergère. Le bloc Katangais a vu rouge après cette folle révélation. Dans une déclaration écrite, ces Katangais disent qu’ils ne pardonneront jamais Jean-Pierre Bemba qui, selon eux, a insulté, touché au cœur de leur identité et crashé sur le Katanga dans ce qu’il a de plus sacré, sa mémoire, et sa dignité.
« Il est des moments où le silence devient une complicité honteuse. Face à la dernière sortie de Jean-Pierre Bemba, alias Obélix», l’heure n’est plus à la retenue. En accusant sans preuve trois grandes Figures Katangaises: le Président Joseph Kabila Kabange, Le Gouverneur Moïse Katumbi Chapwe et subtilement, L’archevêque, Monseigneur Fulgence Muteba, de fomenter un complot contre le régime ethnico-tribalo-tyranique en place, Bemba franchit une ligne rouge. Celle de l’irrespect, de la calomnie et de l’atteinte à l’honneur collectif. Mais fallait-il attendre mieux d’un homme à la paternité reniée, dont le nom même fut rejeté de son vivant par celui qu’il appelait père? Faut-il rappeler qu’il a dilapidé l’héritage de son père adoptif au profit d’intérêts douteux, avant de sombrer dans l’horreur en Ituri, ailleurs en Province Orientale et en République Centrafricaine, les mains tachées du sang d’innocents et de crimes inavouables. Dix ans passés à la CPI n’ont rien purifié. Il en est ressorti plus amer, plus instable, et plus dangereux encore. Aujourd’hui, son obsession du pouvoir a viré à la démence politique. Hallucinations, délire paranoiaque, accusations sans fondement: Bemba incarne une schizophrénie d’État à peine voilée. Mais en salissant nos icônes, il insulte le Katanga dans ce qu’il a de plus sacré: sa mémoire, sa dignité, sa résistance. », peut-on lire dans ce document.
Le BK a ensuite interdit JP Bemba de fouler ses pieds sur le sol Katangais et a affirmé que ce combat n’est plus politique, plutôt spirituel, culturel et vital. « Le Katanga ne pardonnera pas. Bemba et ses complices sont désormais persona non grata sur notre sol. Toutes les forces de notre peuple, visibles et invisibles, se lèvent. Nos rites, nos serments, nos mémoires, se mettent en marche. Le temps du silence est révolu. Katangais de tout bord, Notables, Chefs coutumiers, Jeunes, Femmes, Anciens: l’heure est à l’action. Ce combat n’est plus politique. Il est spirituel, culturel, vital. Qui touche à nos pères, touche à nos enfants. Qui insulte notre mémoire, paiera le prix de notre éveil. Trop, c’est trop. Le Katanga ne pliera plus jamais. », a-t-il conclu.
Au cours de son intervention à la Radio Top Congo, Jean-Pierre Bamba, ancien chef des rebelles a beaucoup plus martelé sur la nationalité du président honoraire Joseph Kabila, après avoir attaqué Katumbi. « Dans ses bagages, il y avait Hyppolite Kanambe(Joseph Kabila), qu’on a fait passer Fils de Laurent Désiré Kabila, alors qu’il était un agent et soldat rwandais dont son chef est et était le commandant suprême de l’armée rwandaise Paul Kagame. C’est ça la vérité. Et Hyppolite Kanambe ( Joseph Kabila) a un père et une mère. Sa mère s’appelait Marceline et son père était aussi un maquisard. »