Le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya Katembwe, a réaffirmé ce mercredi que la République Démocratique du Congo dispose de plusieurs options pour mettre fin à la crise sécuritaire dans sa partie orientale, tout en privilégiant, pour l’instant, la voie diplomatique.
S’exprimant lors d’un point de presse à Kinshasa, le ministre de la Communication et Médias est revenu sur les efforts entrepris dans le cadre des processus de Washington et de Doha, deux initiatives soutenues par la communauté internationale pour ramener la paix dans les provinces meurtries du Nord et du Sud-Kivu.
« Je viens de vous parler de ce qui s’est passé à Washington : des textes ont été travaillés par les deux parties, avec l’implication du gouvernement américain. Un mécanisme a été mis en place pour permettre aux Américains de suivre la situation sur le terrain. Nous savons tous que, sur la question de l’Est, nous avons plusieurs solutions. Il y a évidemment la solution du front militaire, mais ce n’est pas celle qui est privilégiée pour le moment », a déclaré Patrick Muyaya.
Le porte-parole du gouvernement a reconnu que les discussions en cours demeurent « complexes et difficiles », malgré certains signes d’avancée. Selon lui, la situation sur le terrain reste préoccupante, mais jamais le pays n’a été aussi proche d’un règlement global du conflit.
« Il faut regarder le processus dans toute sa complexité. Oui, il est difficile, mais nous n’avons jamais été si proches de la paix. Lorsque vous observez la situation sur le terrain, il y a des éléments d’inquiétude, mais aussi des raisons d’espérer », a ajouté Patrick Muyaya.
Pour rappel, la RDC poursuit simultanément les démarches diplomatiques et les opérations militaires contre les rebelles de l’AFC/M23, soutenus par le Rwanda, dans l’objectif de restaurer la paix et la souveraineté sur l’ensemble de son territoire.
David Ekutshu

