Le ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) de la République Démocratique du Congo (RDC) poursuit son évaluation à mi-parcours du système Licence-Master-Doctorat (LMD) avec l’organisation de la phase 2. Cette étape consiste en des discussions approfondies en focus group, menées sur six sites stratégiques de la capitale, Kinshasa.
Ces échanges visent à recuillir les perspectives des principaux acteurs de l’enseignement supérieur, dans le but de renforcer la mise en œuvre et l’efficacité du système LMD. Ils regroupent des chefs d’établissements, des enseignants, des administratifs, des étudiants et des représentants du monde du travail.
Les chefs d’établissements se sont réunis à la Haute École de Commerce pour aborder les enjeux de gouvernance universitaire dans le cadre du LMD. Quant aux professeurs, ils ont tenu leurs discussions à l’Université Protestante au Congo (UPC), où les défis pédagogiques ont été au centre des débats.
Les administratifs ont pris part aux échanges à l’Institut Supérieur d’Architecture et d’Urbanisme (ISAU), tandis que les étudiants se sont retrouvés à l’Institut Supérieur Pédagogique de Gombe (ISP Gombe) pour partager leur expérience du système LMD.
Le volet Pato (Personnel Académique et Technique Ouvrier) a été discuté à l’Institut Supérieur d’Administration des Marchés (ISAM), et enfin, les représentants du monde du travail ont exprimé leurs attentes et observations à l’Académie des Beaux-Arts.
Ces focus group s’inscrivent dans une démarche participative visant à adapter le système LMD aux réalités du terrain et aux besoins des différents acteurs. Les conclusions de cette phase 2 permettront au ministère de l’ESU de proposer des améliorations concrètes pour une meilleure harmonisation du système d’enseignement supérieur en RDC.
Le système LMD, adopté en RDC dans le cadre de la réforme de l’enseignement supérieur, vise à aligner les diplômes sur les standards internationaux et à faciliter la mobilité académique. Cependant, son application soulève encore des défis, notamment en termes d’infrastructures, de formation des enseignants et d’adaptation des programmes.
Avec ces discussions, le ministère espère identifier les obstacles à surmonter et les opportunités à saisir pour assurer le succès de la réforme. Les résultats de cette évaluation à mi-parcours seront déterminants pour l’avenir du système LMD en RDC.
Gracieux Bazege