Dans la ville de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, le phénomène des embouteillages est devenu une équation non resolvable. Nous avons étudié les conséquences sur ce phénomène dont les gouvernants présente comme insoluble. Quels sont les effets des embouteillages sur les plans physique, social, psychiatrique et économique de la population ?
Selon nos recherches, les embouteillages ont pour effet sur le plan physique; une fatigue chronique lorsque quelqu’un reste assis longtemps dans des véhicules dit 207 surchauffés ou mal ventilés épuise le corps. Ils entraînent aussi un problème respiratoire à force d’accumuler de gaz d’échappement du véhicule dans l’embouteillage.
Toujours sur le plan physique, les embouteillages causent les douleurs musculosquelettiques tensions lombaires, cervicales, jambes lourdes, ils perturbent le Sommeil quand l’on sort de chez soi matinal et on y retourne tardivement et on du mal à se reposer correctement.
Sur le plan social, les embouteillages sont sources de la désintégration du tissu familial à force d’avoir moins de temps à la maison, baisse la qualité des relations en famille. Les embouteillages favorisent l’absentéisme scolaire ou professionnel, les écoliers arrivent en retard au lieu de cours et les travailleurs arrivent déjà épuisés. Les embouteillages causent la perte de lien communautaire : moins d’activités sociales ou communautaires à cause du temps perdu dans la circulation.
Sur le plan psychiatrique et psychologique, ils entraînent le stress permanent, à force de penser que l’on va rencontrer les embouteillages à la sortie de sa maison provoque l’anxiété, voir l’agitation , agressivité : hausse des comportements impulsifs ou violents sur la route, la dépression, vous avez un sentiment d’impuissance face à la routine infernale.
Les embouteillages touchent voir le plan économique, une perte de productivité massive à force de perdre des milliers d’heures par jour entraîne une baisse du rendement national. Une hausse des coûts de transport : consommation de carburant, pannes fréquentes, entretien des véhicules, le frein à l’investissement : une ville bloquée décourage les entreprises et investisseurs. Voir même le secteur informel : les petits vendeurs, livreurs, ou artisans perdent des opportunités commerciales.
Notons que le phénomène des embouteillages ne sont pas seulement un problème de mobilité , c’est un problème de santé publique, de cohésion sociale, de stabilité mentale, et de développement économique. Si l’on arrive pas à y mettre du sérieux. Nous ferons de la ville un chaos éternel.
Didier Ilunga