La République Démocratique du Congo fait face à un taux exponentiel alarmant et inquiétant des cas de Mpox. Aucune province n’est, à ce jour, à l’abri de cette épidémie dont le degré de létalité fait extrêmement peur. À l’heure actuelle, la province de la Tshopo a enregistré plus de 1000 cas suspects et 31 décès depuis le début de ladite épidémie. Sur ce, il s’avère inéluctable que le Ministère de l’Education Nationale et de la Nouvelle Citoyenneté reporte à une date ultérieure la rentrée scolaire, permettant ainsi au gouvernement congolais de recevoir les premières doses de vaccins contre l’épidémie de Mpox afin de prévenir et de contrôler le virus sous examen. Au cas contraire, il y a l’ombre d’aucun doute de voir le nombre de cas atteints par ladite épidémie aller crescendo, envenimant davantage la crise sanitaire dont est confrontée la RDC.
Plusieurs spécialistes en la matière tirent la sonnette d’alarme et corroborent la thèse selon laquelle le Mpox est plus infectieux et dangereux que le coronavirus. Seule la vaccination demeure un espoir crucial et salvateur pour lutter contre sa chaîne de contamination dont les conséquences collatérales sont fatales. De ce fait, il est impérieux que le Ministère de la Santé prenne des mesures prophylactiques et drastiques en décrétant notamment la stricte observance des mesures barrières, le confinement sur l’étendue des provinces infectées de la RDC, l’obligation vaccinale sur toute l’étendue de la RDC…comme ce fut, à l’époque, contre la pandémie de la Covid-19. Il ne faut donc pas attendre que les gouvernements des pays occidentaux (français, belge….) décrètent le confinement ou reportent la rentrée scolaire dans leurs pays respectifs pour que la RDC emboîte le pas.
La vie de milliers de congolais en dépendent. Il nous semble donc évident que cette épidémie sera éradiquée si nos dirigeants font preuve d’humanisme et de responsabilité.
Tribune de Jean-Divin Tawamba, analyste politique