Un séisme politique secoue la République Démocratique du Congo (RDC) : des négociations explosives avec le groupe rebelle M23 se profilent à Luanda, dès le 18 mars. Cette perspective, tel un coup de poignard, divise profondément une nation déjà meurtrie. « Négocier avec le M23 ? C’est une trahison de plus pour la RDC ! », s’indigne Jacques Issongo, voix tonnante de la LUCHA et infatigable défenseur des droits humains.
Kinshasa, camp retranché, avait juré de ne jamais céder, qualifiant le M23 de « pantins » et de « caisse de résonance de Kigali ». Mais voilà que l’Angola, tel un magicien, sort de son chapeau une médiation surprise. « Mais sur quoi devons-nous négocier avec un groupe terroriste qui massacre nos populations, occupe notre territoire et sert d’instrument au Rwanda pour déstabiliser la RDC ? », s’interroge, amer, Jacques Issongo.
Les masques tombent : Les revendications du M23, un écran de fumée ?
Pour ce ténor de la société civile congolaise, les justifications du M23 ne sont que des leurres, des prétextes éculés. « Ils parlent de marginalisation et de revendications politiques floues, mais en réalité, ce groupe n’est qu’un pion du régime de Kigali. Leur objectif est clair : imposer les intérêts du Rwanda sur notre territoire. »
Négocier avec le M23, une danse macabre aux conséquences désastreuses ?
Jacques Issongo dresse un tableau apocalyptique des dangers imminents :
1. « Accepter de négocier avec le M23, c’est légitimer l’agression. Quel message envoyons-nous aux autres milices si nous cédons aujourd’hui ? Que prendre les armes est un moyen efficace pour atteindre ses objectifs ? Cela ouvrira la voie à une instabilité sans fin. »
2. « Ces négociations consacreraient l’impunité. Massacres, viols, enrôlement d’enfants… Peut-on imaginer asseoir à la même table ceux qui tuent et ceux qui pleurent leurs morts ? Où est la justice pour les victimes ? »
3. « Nous avons déjà intégré des rebelles par le passé, et cela a affaibli notre armée et nos institutions. Pourquoi répéter les mêmes erreurs ? »
*Un cri de ralliement, la résistance ou le chaos ?*
« La seule réponse appropriée face au M23 est la force. Un État souverain ne négocie pas avec ceux qui menacent son existence. », martèle Jacques Issongo. Il fustige l’inaction des dirigeants, lançant un ultimatum : « Le président de la République doit défendre ce pays ou partir. Le peuple congolais ne tolérera plus ces trahisons. »