Après le président de l’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi qui a dit non au départ accéléré de la MONUSCO, l’ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante, Corneille Naanga a, à son tour, dit aussi non quant au retrait précipité des casques bleus sur le sol congolais.
Dans un texte publié dans son compte X ex Twitter, le président du parti Action pour la dignité du Congo et de son peuple a appelé les dirigeants du monde à un sauvetage rapide du processus démocratique et sécuritaire en RDC et à ne pas prêter oreille à l’embarras du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo face à la MONUSCO.
« Non au départ précipité et sans substitution de la MONUSCO. La flambée des crimes d’Etat sur les populations civiles sans défense, est la principale motivation de notre lettre ouverte ouverte aux membres du Conseil de Sécurité des Nations-Unies. Appelons les dirigeants du monde à un sauvetage immédiat du processus démocratique et sécuritaire en République Démocratique du Congo et à ne pas prêter oreille à l’embarras du Président Tshisekedi face à la MONUSCO devenue un témoin gênant et encombrant. Témoin des crimes contre l’humanité suite au massacre de Goma. Témoin de ses connivences souterraines avec les FDLR, le M23 et autres groupes armés. Observateur naturel et averti de la perspective des fraudes électorales massives en préparation », a d’abord lâché Corneille Naanga avant d’estimer que le départ de la MONUSCO à l’heure actuelle sonnera comme un coup d’accélérateur du chaos bien planifié.
« Le départ de la MONUSCO dans ces incertitudes politiques et sécuritaires sonnera comme un coup d’accélérateur du chaos programmé. N’attendez donc pas d’intervenir lorsqu’il sera trop tard après que les congolais se soient probablement entretués à cause d’un régime irresponsable et irrespectueux de la loi. Recommandons au Conseil de Sécurité d’envisager des mesures de sanctions à l’endroit des responsables des massacres de Goma et de quiconque a œuvré dans la désarticulation et le désossement du processus électoral », peut-on lire dans une lettre.
La pression de Kinshasa sur la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République Démocratique du Congo n’a pas laissé indifférent l’opposition Congolaise ; le cas du parti de l’opposant Moïse Katumbi, Ensemble pour la République qui estime que le pouvoir de Félix Tshisekedi veut se débarrasser d’un témoin gênant dans un contexte de crimes et violations des droits de l’homme attribuables au régime.
Rédaction