Ce n’était pas une surprise dans ses propos. Joseph Kabila, ancien président de la République Démocratique du Congo, et aujourd’hui opposant a complètement fracassé le régime de son successeur accusé d’amener le pays au bord de la tombe. Dans son adresse à la nation vendredi 23 Mai, le sénateur à vie a déclaré que le pouvoir en place a mis en avant le populisme et la démagogie, le mensonge et l’arrogance, la discrimination, le tribalisme et la stigmatisation à la tête du pays.
« Les conséquences négatives de cette gouvernance non orthodoxe sont pour le moins stupéfiantes. Le pays est ainsi devenu un espace de non-droit; la République a cessé d’être démocratique, et la volonté du Chef de l’État tient désormais lieu de loi suprême, supplantant la Constitution et les lois. », a d’abord fustigé Joseph Kabila avant de faire le résumé du régime Tshisekedi.
« En revanche, érigées en politique du gouvernement, le populisme et la toute nation, a refait surface avec ses vieux démons dont l’intolérance et le tribalisme et du népotisme, l’opposition des communautés nationales les l’opulence outrancière et le non-respect de la parole donnée sont les maîtres d’autant plus aisément détruit la cohésion nationale et le vivre ensemble que vulnérable. Plus grave,le repli identitaire, dangereux pour l’édification de de certaines composantes de notre peuple, l’institutionnalisation du
division. Et, circonstances aggravantes, cela est non seulement toléré et mots de la classe politique au pouvoir; ce qui a rendu le pays fragile et donc, unes aux autres, les discours de haine et l’injustice ainsi que l’impunité, ont démagogie, le mensonge et l’arrogance, la discrimination et la stigmatisation impuni, mais aussi et surtout, véhiculé et financé par les tenants du pouvoir. », a-t-il ajouté.
L’inflation et la dépréciation monétaire, jadis vaincues à son époque, sont de
retour
Le président honoraire de la RDC est aussi revenu sur la situation économique instable que traverse le pays. Pour lui, l’inflation et la dépréciation monétaire qu’il a vaincues, sont de retour avec le pouvoir en place avec notamment la corruption et le détournement des deniers publics qui, selon lui, ont atteint un niveau inédit.
« Sur le plan économique, la situation est des plus inquiétantes. Malgré assurances et de la sous-traitance et un niveau d’aide financière accrue, de la part des institutions de Bretton Woods, aucun investissement n’a été réalisé l’augmentation des recettes publiques -essentiellement due à l’arrivée à notamment, les nouveaux codes Minier, forestier, des hydrocarbures, des
maturité de toutes les réformes courageusement votées de 2002 à 2018, pour doter le pays d’infrastructures modernes, soutenir des réformes structurelles et stimuler la croissance. Par contre, l’inflation et la dépréciation monétaire, jadis vaincues, sont de retour; la corruption et le détournement des deniers publics ont atteint un niveau inédit, et l’endettement public, que nous avions maîtrisé dès 2010, a de nouveau grimpé en flèche, dépassant la barre de dix milliards de dollars et suscitant des inquiétudes légitimes, quant à la solvabilité à moyen et long terme du pays. » a déclaré JKK.
Dans ce même chapitre, l’opposant Joseph Kabila a ajouté que les conséquences, sur le plan social, sont aussi dramatiques : aggravation du
chômage, accumulation des arriérés des salaires des agents de l’État, baisse drastique du niveau de vie de la population et recrudescence du banditisme urbain, de l’exode rural et de la famine dans un nombre croissant de provinces. Pour lui, les Congolais sont désormais en proie à une véritable angoisse
existentielle.
La mauvaise gouvernance de Tshisekedi, cause de la crise sécuritaire
Concernant l’instabilité de la situation sécuritaire qui fait plonger le pays dans un chaos sans fin, l’ancien président de la RDC a responsabilisé Kinshasa qui, d’après lui, a caractérisé ce secteur de la sécurité par : la formation militaire bâclée ; des recrutements et mises en place ethniquement motivés ainsi que par l’emprisonnement sans jugement aussi bien de plusieurs militaires et officiers de haut rang, que des agents de l’ordre
et de sécurité majoritairement swahiliphones.
« S’agissant de la situation sécuritaire, dans les grandes agglomérations comme notamment au Nord Kivu, au Sud Kivu, en Ituri, au Maniema, au Tanganyika, au Haut Katanga et au Maï-Ndombe, province pourtant voisine cynisme,voire pire, d’un terrorisme d’État pratiqué dans un seul et unique
de Kinshasa, capitale du pays et siège des institutions. Le sang de nos compatriotes, civils et militaires, valeureux officiers et soldats de rang, mais aussi députés, éminents membres de la société civile ou des partis politiques, a ainsi abondamment et gratuitement coulé, du fait de l’intolérance, du dans nos campagnes, elle est partout plus que préoccupante. C’est le cas dessein : l’abus du pouvoir pour le pouvoir. »
« (…) Cette déliquescence de la situation sécuritaire est due à la mauvaise gouvernance du pays qui, dans ce secteur, est aujourd’hui caractérisée, par ethniquement motivés ainsi que par l’emprisonnement sans jugement aussi une formation militaire bâclée ; des recrutements et mises en place bien de plusieurs militaires et officiers de haut rang, que des agents de l’ordre et de sécurité majoritairement swahiliphones. »
Joseph Kabila a également ajouté, à cet égard, que l’État congolais a ainsi perdu
le monopole de la violence légitime en sous traitant aux groupes armés, autrefois maîtrisés, le maintien de l’ordre public et de la tranquillité nationale, le maintien de l’ordre public et de la tranquillité nationale.
Cette adresse à la nation de l’ancien président Joseph Kabila a répondu presque à toutes les accusations portées contre lui par le régime Tshisekedi. Il a toujours été accusé d’être l’auteur principal de la crise sécuritaire et socio-économique que traverse le pays.

