Thomas Luhaka Losendjola, ancien président de l’Assemblée nationale à l’époque de l’ex président Joseph Kabila annonce qu’il est victime d’agressions verbales par plusieurs cadres et sympathisants de l’UDPS sans les nommer, après avoir rédigé et rendu publique sa lettre ouverte portant sur l’accord de Washington.
Son seul crime c’est son esprit critique. Thomas Luhaka Losendjola a vu le ciel tomber sur lui juste après la publication de sa lettre ouverte sur le récent accord de paix signé par Kinshasa et Kigali sous l’égide de Washington. Abasourdi, l’ancien vice-premier ministre de l’ancien régime a fait savoir qu’il a été et est insulté par plusieurs cadres et sympathisants du parti au pouvoir en raison du contenu de son texte critique de cet accord, alors que ce dernier a exigé le retrait immédiat et sans conditions de l’armée rwandaise du Congo.
« Aidez-moi à comprendre s’il vous plaît ! L’UDPS est contre l’agression rwandaise ; Thomas demande, dans sa lettre ouverte, le retrait immédiat et sans conditions de l’armée rwandaise du Congo (Résolution 2773) ; Plusieurs cadres et sympathisants de l’UDPS insultent Thomas ! », a d’abord lâché ce haut cadre du Front Commun pour le Congo (FCC), plateforme politique du président honoraire de la RDC, avant de faire comprendre à l’UDPS que la vérité n’est pas ennemie de la nation.
« Celui qui demande la vérité n’est pas un ennemi de la nation, mais l’ami du réveil. On ne jette pas un enfant dehors parce qu’il a demandé pourquoi la case fuit. Quand tu cherches la vérité sur ton pays, certains te traitent d’étranger, mais ce n’est pas celui qui questionne qui trahit, c’est celui qui cache. », a déclaré Thomas Luhaka Losendjola.
Dans sa lettre ouverte publiée le 4 juillet 2025, Thomas Luhaka a vivement critiqué l’accord de paix, signé le 27 juin à Washington entre la RDC et le Rwanda, tout en dénonçant un recul diplomatique majeur, en particulier vis-à-vis de la résolution 2773 du Conseil de sécurité de l’ONU adoptée en février 2025.

