Ce n’est plus un secret de Polichinelle, le président Félix Tshisekedi et son gouvernement souhaitent changer la constitution. La fuite récemment sur les réseaux d’un document officiel du ministère de l’intérieur approuvant le lancement d’une campagne de sensibilisation sur le changement de la constitution, n’a fait que attesté cette hypothèse.
Ouvrant ainsi un débat dans l’opinion publique sur la pertinence et l’opportunité d’un changement de constitution dans la configuration actuelle du pays. le parti présidentiel, l’union pour la démocratie et le progrès social(UDPS) n’a pas attendu longtemps pour afficher ses couleurs. il s’affute déjà pour l’occasion car, pas plus tard que ce vendredi 11 octobre il a annoncé l’envoi ses cadres dans les différentes provinces du pays pour aller sensibiliser la population quant à ce.
invité sur un plateau télé d’un média de la place, le député provincial de Kinshasa et membre de l’UDPS présidentiel Steve Mulumba n’a pas manqué de faire valoir son point de vue personnel et celui de son parti sur le changement de la constitution.
“ Cette constitution doit être changée (…) même la réalité sur terrain nous a fait voir que ça a été le fruit du mimétisme. C’est du fait qu’on a copié de çà et là. Et du fait que la constitution a été conçue dans un contexte déjà évolué, je vois de plus normal que des choses puissent changer ” a déclaré l’élu de Kinshasa
Cependant, la constitution actuelle dans son exposé des motifs définit clairement les contextes qui peuvent faire concourir au changement de la constitution entre autres, si le fonctionnement des institutions politiques tant centrales que provinciales font apparaître des situations concrètes, des contraintes et des problèmes non prévus par le constituant.
Du côté de l’opposition, un grand nombre de partis politiques, ont exprimé leur mécontentement et voient un mauvais oeil ce changement de constitution. Peu importe, le parti présidentiel et sa coalition au parlement espèrent bénéficier des faveurs de la population lors du référendum afin d’aboutir à leur manœuvre.
David Ekutshu