Ce samedi 12 octobre, s’ouvre à Luanda capitale angolaise, une nouvelle tentative de médiation dans la crise persistante entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. Celle-ci sera de nouveau sous l’égide du président angolais João Lourenço. Cette cinquième rencontre de l’année vise à trouver une issue diplomatique au conflit qui ensanglante l’Est de la RDC.
Des positions toujours irréconciliables
Cette médiation intervient après une réunion en septembre dernier qui s’était soldée par un échec sans communiqué final ni plan concret pour de futures discussions. Les positions des deux parties demeurent profondément divergentes, notamment concernant le retrait des forces militaires et la neutralisation des groupes rebelles.
La chronologie des opérations militaires au centre du désaccord
Le principal point de discorde porte sur la chronologie des opérations militaires dans l’Est de la RDC. Kinshasa réclame un retrait immédiat des troupes rwandaises, tandis que Kigali exige en priorité la neutralisation des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), un groupe armé hutu.
Le rôle clé de João Lourenço dans la médiation
Le médiateur angolais, João Lourenço, fait face à un défi majeur : rapprocher des positions jusqu’ici irréconciliables et restaurer une confiance minimale entre Kinshasa et Kigali. Son rôle consiste également à apaiser les hostilités verbales qui ont envenimé les relations entre les deux nations ces derniers mois.
Une ultime chance pour la paix dans l’Est de la RDC
Cette nouvelle rencontre à Luanda est perçue comme une ultime chance de relancer les pourparlers et d’ouvrir la voie à une paix durable. L’échec de cette tentative pourrait non seulement exacerber la crise humanitaire, mais également rendre plus complexes les efforts diplomatiques dans la région.
Gracieux Bazege depuis Goma