Les élections sénatoriales ont eu lieu lundi 29 avril dans plus de 20 provinces de la République Démocratique du Congo sur les 26 qu’elle compte comme prévu dans le calendrier réaménagé récemment par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
La province de la Tshopo étant la plus grande province en termes de superficie a enregistré 63 candidats qui se sont competis pour 4 sièges qu’elle compte au sein de la chambre haute du parlement. Après la campagne électorale qui s’est clôturée le samedi 28 avril au siège de cette institution provinciale où tous les candidats ont présenté leur vision parlementaire pour l’intérêt de la Tshopo.
24heures après la fin de la campagne électorale, les compétiteurs ont pris d’assaut leur terrain électoral, ce 29 avril devant les membres de la CENI afin de livrer leur match qualificatif.
Les députés provinciaux qui ont joué le rôle des arbitres, ont fait les choix de 4 représentants, dont: Renabelle Kayala Tokole sortie première avec 7 voix, suivi du désormais honorable senateur, Jean Bamanisa 5 voix en laissant derrière lui, Jean-Pierre Daruwezi 4 voix, et Madeleine Nikomba Sabangu, gouverneure sortante qui a clôturé la liste avec 3 voix tout en bénéficiant de 3 autres voix obtenues par sa colistière, Losembe Estelle.
Le député honoraire, ancien gouverneur de la grande orientale, de l’Ituri, et député provincial élu de Kisangani, Jean Bamanisa Saïdi représentera cette-fois ci sa province natale au niveau de la chambre haute du parlement après sa victoire.
La population tshopolaise qui a longtemps souffert d’un puissant représentant au niveau de la chambre haute du parlement s’est réjoui en voyant le retour de celui que l’on a surnommé «l’envoyé spécial de Dieu pour le développement intégral de la Tshopo.»
L’honorable Jean Bamanisa reste un grand pionnier au sein du parlement congolais, tout en étant le premier député sous Kabila à proposer la renégociation du contrat sino-congolais pour l’intérêt général alors que la chine était considérée comme partenaire puissant sous les 18 ans de sénateur à vie congolais.
Très attendu par tous les tshopolais et tshopolaises comme candidat gouverneur, Bamanisa avait surpris tout une province en optant pour le scrutin sénatorial afin de poursuivre son combat en revenant sur plusieurs dossiers qu’il a laissé au niveau du parlement en 2009 et qui n’ont pas pu bougé depuis ses interpellations, notamment la gestion du pétrole.
Frappée par la crise des infrastructures routières et autres depuis son départ à sa tête, la Tshopo attend de son envoyé spécial des plaides parlementaires colossaux pour sa renaissance.
Joël Ekutshu