Le président de l’Assemblée provinciale de la Tshopo, Mateus Kanga, a tenu une rencontre stratégique avec les chefs d’établissements universitaires et supérieurs de la province. Au cœur des échanges : la nécessité d’impliquer la communauté académique dans la sensibilisation contre l’agression rwandaise qui frappe la République Démocratique du Congo.
D’entrée de jeu, Mateus Kanga a salué et félicité les chefs d’établissements pour les efforts déjà déployés en vue de sensibiliser les étudiants à cette crise sécuritaire. Il a ensuite rappelé les trois fronts sur lesquels le chef de l’État mène cette bataille dont le front diplomatique, visant à obtenir des sanctions internationales contre le Rwanda, front politique, axé sur la consolidation de l’unité nationale et l’évitement des divisions internes et le front militaire.
Face à ces enjeux, il a exhorté les responsables académiques à jouer un rôle clé dans la conscientisation des étudiants ainsi que du personnel administratif, scientifique et ouvrier.
« Si les intellectuels comprennent que le Rwanda ne peut pas apporter la libération, ils doivent l’expliquer aux couches populaires », a-t-il insisté, soulignant l’importance d’une mobilisation générale.
Dans le cadre de cette mobilisation, Mateus Kanga a annoncé l’organisation d’une série de matinées scientifiques dans les universités et institutions supérieures publiques et privées. L’objectif est de permettre des échanges approfondis entre chercheurs, experts politiques et militaires sur les implications de l’agression rwandaise et les stratégies à adopter.
Le premier rendez-vous est fixé ce vendredi à l’Université de Kisangani, où des thématiques spécifiques seront développées par des intervenants qualifiés.
Les responsables académiques ont salué cette initiative et ont exprimé leur engagement à accompagner cette démarche nationale.
« Nous nous engageons à sensibiliser notre communauté académique pour le bien-être de la patrie », a affirmé le Professeur Jean Claude Esuka Alfani, Directeur général de l’Institut Supérieur de Commerce de Kisangani.
Cette rencontre marque ainsi une nouvelle étape dans l’implication du monde universitaire dans la lutte contre l’agression rwandaise, renforçant l’idée que la défense de la souveraineté nationale passe aussi par l’engagement intellectuel et citoyen.
Thierry Mulamba kalume
