C’est l’une des recommandations assorties à la fin du projet innovant de 6 mois du groupe de réflexion et d’action pour la promotion des droits de la femme et fille qui a récolté un franc succès durant son exécution.
L’objectif était de documenter les cas d’harcèlement sexuel en milieu universitaire, écouter et accompagner les victimes, à dénoncer et traduire les bourreaux aux instances judiciaires afin qu’ils soient sanctionner. Une façon d’envoyer un message fort pour mettre fin à ce phénomène qui dénigre les étudiantes.
À en croire Madame Albertine Likoke Likula, coordinatrice du GRAPFF, les objectifs poursuivis sont atteints car la cellule d’écoute installée pour écouter et dénoncer le cas d’harcèlement sexuel a bel et bien fonctionné et plusieurs cas sont enregistrés après que les victimes se sont exprimées pendant la formation des étudiantes sur l’estime et confiance en sois.
Ce projet qui vient de s’exécuter pendant six mois a mis au tour de lui plusieurs couches sociales des juristes, médecins, psychologues et autres afin de protéger la mémoire de victime.
Et pour faire encore plus pour les étudiantes de la ville et des territoires de la Tshopo, madame Albertine Likoke Likula de GRAPFF a sollicité les moyens conséquents au prêt des partenaires et un soutien du gouvernement provincial même central.
Un projet qui se clôture par une recommandation celle d’exhorter les autorités académiques à sanctionner les auteurs de l’harcèlement sexuel et protéger les étudiantes qui courageusement dénoncent les différents cas d’harcèlement sexuel en milieu universitaire
Présente à la cérémonie de clôture, la Ministre provinciale du genre Bernadette Furah Anelima, a promis le soutien et l’accompagnement du gouvernement provincial aux victimes d’harcèlement sexuel.
Thierry Mulamba kalume