Un crime atroce a secoué la paisible localité de Mbau Matété ce samedi dans le territoire de Beni au Nord-Kivu. Madame Jeanne Mutwanga Musafiri, une femme âgée d’environ 55 ans a été violemment assassinée par son propre fils, Kasereka Mutwanga Héritier. Le meurtrier présumé a été appréhendé par la police nationale congolaise du commissariat de Mbau, quelques heures après les faits.
D’après les premiers éléments recueillis auprès des autorités locales et relayés par les médias, Kasereka Mutwanga aurait utilisé une machette pour agresser sa mère. Le drame s’est déroulé dans la cuisine familiale où la victime a été retrouvée dans un état critique par des voisins alarmés.
Une voisine, témoin de la découverte macabre, rapporte : « En entrant dans la cuisine, elle respirait encore. J’ai couru chercher de l’aide, mais à mon retour, elle avait déjà succombé à ses blessures. »
Les autorités confirment que Jeanne Mutwanga a subi de graves blessures à la tête, et qu’un bras lui a été tranché avant d’être emporté par son fils. Les raisons de cette barbarie seraient liées à des tensions familiales persistantes. Selon des sources locales, Kasereka Mutwanga aurait exercé une forte pression sur sa mère, exigeant des réponses sur l’identité de son père biologique, une question restée sans réponse et qui aurait provoqué des conflits récurrents.
L’enquête en cours doit déterminer les circonstances exactes ayant conduit à cette explosion de violence. Toutefois, il semble que Kasereka Mutwanga souffrait de troubles mentaux. Selon des proches, il avait déjà été interné par le passé dans un centre psychiatrique, soulevant ainsi des interrogations sur son état de santé mentale au moment du crime.
L’annonce de cet infanticide a provoqué une onde de choc dans toute la communauté de Mbau. Des habitants en colère ont tenté de rendre justice eux-mêmes,
avant que la police n’intervienne pour protéger l’accusé d’un lynchage imminent.
Les autorités locales continuent leurs investigations afin d’éclaircir les circonstances exactes de cette tragédie, qui a laissé la communauté de Mbau profondément bouleversée.
Gracieux Bazege depuis Goma
