Le mouvement associatif «Urgence pona Mboka» et le Collectif «Lisanga Bana Mboka» ont organisé une marche pacifique qui se tiendra le mercredi 26 février, à Paris, sur le sol français. Cette-fois ci, ce rendez-vous de manifestation sera dédié d’abord aux femmes de la diaspora qui vont dénoncer les agressions que subissent les femmes dans la région de Kivu et puis le génocide dans l’Est de la République démocratique du Congo, qui fait de milliers de morts, de déplacements massifs de la population et provoque la crise humanitaire, sous l’oeil impuissant de la communauté internationale.
Cette marche qui débutera à la « Place de la Nation » jusqu’à la « Place de la République » dans la capitale Française, a pour but de demander, à la face du monde, la «Justice pour le Congo». Cet événement s’enregistre à la dernière manifestation du 1er février, toujours à Paris, au soutien à la RDC, qui avait rassemblé environ 1500 personnes, selon le média Brut-Afrique, pour réclamer l’arrêt des combats après la chute de Goma par les rebelles du M23 soutenus par Kigali aux affrontements intenses avec l’armée congolaise et ses alliés. Une bataille de trois jours dans la ville qui abrite au-delà de deux millions d’habitants, fin janvier qui avait causé la mort de plus de 700 personnes, les chiffres de l’ONU.
La diaspora congolaise s’unit face à la crise
Outre des manifestations de la diaspora qui s’ajoutent en France, des rappeurs renommés en Europe, originaires de la RDC, dont Gradur, Youssoupha, Ninho, Kalash Criminel et autres, se sont réunis autour d’une chanson tirée « Free Congo », sortie 20 février dernier, un morceau qui dénonce également les atrocités que subissent la population dans l’Est du pays dirigé par Félix Tshisekedi, martèle aussi sur le pillage des ressources minières dans la région, favorisé par le président rwandais Paul Kagame, au profit de l’Occident.
David Ekutshu