En présence de la première ministre, le membre du gouvernement, ainsi que quelques figures politiques du pays, le FONAREV en collaboration avec CIA-VAR a clôturé ce jeudi 03 avril, la table Table Ronde sur l’appropriation du Genocost et la reconnaissance du génocide congolais à Kinshasa.
Cette table ronde sur l’appropriation du GENOCOST et la reconnaissance du génocide congolais co-organisé par le Fonds National des Réparations des Victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) et la Commission Interinstitutionnelle d’Aide aux Victimes et d’Appui aux Réformes (CIA-VAR) du 31 Mars au 3 Avril à Kinshasa a connu un franc succès, car elle a atteint son objectif principal celui de construire un narratif permettant à chaque congolais de s’approprier de cette histoire et de la vivre comme c’était la leur.
Pendant cinq jours, les filles et fils de la République Démocratique du Congo issus de toutes les régions et de tous les secteurs de la société ont, au cours de cette Table Ronde inclusive, dégagé des recommandations et stratégies majeures consistant à promouvoir l’appropriation du Genocost au niveau national et sur la scène internationale.
Les stratégies ressorties vont s’étendre dans tous les domaines de la vie dont : l’éducation, les arts et la culture qui sont des vecteurs de transmission et de résilience, y compris les médias afin de sensibiliser et informer ainsi que la justice, l’économie et la diplomatie pour ancrer cette cause dans une dynamique de réparation.
À en croire le directeur général du FONAREV, Patrick Fata, présent à ce dernier rendez-vous : « cette table ronde est une première étape qui a pondu des résolutions.» Il a également promis que cette institution à caractère publique va travailler dans le sens d’accompagner les différents ministères qui ont signé les actes d’engagement à matérialiser les différentes recommandations qui, selon lui, posent des éléments importants qui « vont nous aider à réaliser cette mission de sensibilisation qui est un élément capital dans le processus de réparation non seulement des victimes, mais de la reconnaissance générale de Génocide commis sur le sol Congolais. », a-t-il indiqué.
Cette table ronde sur l’appropriation du Genocost s’est clôturée par la signature d’acte d’engagement par les différents ministères.