La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) a réagi avec indignation à l’attaque tragique perpétrée le 27 février 2025 à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu. Selon un communiqué officiel, Mme Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU et Cheffe de la MONUSCO, a condamné avec la plus grande fermeté cet acte de violence ayant coûté la vie à 13 personnes et blessé grièvement une centaine d’autres.
L’attaque, menée à l’aide d’explosifs, s’est produite lors d’un rassemblement organisé par l’AFC/M23 à la place de l’Indépendance à Bukavu. Face à cette tragédie, Mme Keita a exprimé ses profondes condoléances aux familles des victimes ainsi qu’au peuple et au gouvernement congolais. Elle a également souhaité un prompt rétablissement aux blessés et exhorté les autorités congolaises à mener des enquêtes pour identifier et traduire en justice les auteurs de cette attaque.
Dans son communiqué du 28 février 2025, la MONUSCO a également dénoncé la persistance des violences contre les civils dans d’autres régions du pays. Mme Keita a particulièrement pointé du doigt les attaques des Forces démocratiques alliées (ADF) dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu, ainsi que les exactions commises par les milices Zaïre et la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) en Ituri.
Face à cette recrudescence de la violence, la MONUSCO a réaffirmé son engagement à soutenir les efforts visant à ramener la paix en République Démocratique du Congo. L’ONU appelle à une mise en œuvre rapide de la Résolution 2773 (2025) et souligne la nécessité d’une action diplomatique concertée pour parvenir à un règlement durable du conflit.
Alors que le climat de terreur persiste dans certaines régions du pays, cette nouvelle attaque met en lumière l’urgence de trouver des solutions pour protéger les populations civiles et stabiliser la région.
Jonathan Laying