Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) envisage de stopper les activités de tous les médias opérant en République démocratique du Congo, qui appartiennent aux personnes qui sont liées au conflit armé en cours qui secoue la région des Kivus, entre le pouvoir en place et l’AFC-M23, appuyée par le Rwanda.
« À mon initiative, et avec l’appui du Bureau du Conseil que je solliciterai, nous saisirons la plénière afin de retirer les fréquences à tous les médias appartenant directement ou indirectement à des personnes affiliées à des groupes terroristes. », a communiqué ce samedi 18 octobre sur le réseau social X (ex Twitter), Christian Bosembe, le président du CSAC.
Dans son message, le patron de cet organe de régulation des médias met à nouveau en garde les médias nationaux et étrangers avec leurs programmes (émissions, branches…) qui parlent de personnes qui ont pris les armes contre la gestion de Tshisekedi, en référence, la plateforme l’Alliance Fleuve Congo (AFC), la vitrine politique du Mouvement armé M23, dirigée par Corneille Naanga et le prédécesseur de Félix Tshisekedi, est également accusé d’être le Boss de cette association.
« Je mets solennellement en garde l’ensemble des médias nationaux et étrangers : le respect de notre décision est impératif. Il est formellement interdit d’offrir une tribune, sous prétexte que ce soit, à ceux qui sèment la mort, la peur et la désolation dans notre pays », a rappelé le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC).
Depuis que les combats se sont intensifiés dans la région des Kivus, entre l’armée congolaise et ses alliés contre les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, la guerre médiatique a vu le jour parmi les belligérants. En janvier dernier, le Bureau du Conseil avait formellement interdit aux journalistes d’accorder la parole au mouvement M23, qualifié de « terroriste ».
Cette nouvelle perspective du président du CSAC Christian Bosembe intervient après un conclave de quelques opposants congolais autour du condamné par contumace, Joseph Kabila pour haute trahison, donnant naissance à la plateforme politique « Sauvons le Congo ».

