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Éducation : « Pas de salaire de 500 $, pas de rentrée scolaire 2024-2025 », conditionnent les enseignants

Dans une salle emplie d’attente et d’espoir, les représentants du gouvernement et du syndicat des enseignants se sont réunis pour la commission paritaire. L’enjeu ? La rentrée scolaire 2024-2025 et les conditions de vie des enseignants congolais.

Madame la Ministre de l’Éducation nationale, Raïssa Malu, et le Ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, supervisent ces débats cruciaux. Les enseignants, quant à eux, attendent des solutions concrètes à leurs préoccupations.

Le porte-parole du syndicat des enseignants, Monsieur Matondo, a rappelé les engagements pris par le gouvernement en mars dernier. Des promesses fermes, mais qui tardent à se concrétiser. « Nous avons toujours soutenu les actions entreprises par la République, mais aujourd’hui, nous exigeons des actes concrets », a-t-il souligné.

La question du salaire est au cœur des débats. Les enseignants conditionnent la rentrée scolaire à un salaire égal ou supérieur à 500 $. « Pas de 500 $, pas de rentrée », martèlent-ils. Pour eux, cette somme représente bien plus qu’un chiffre : c’est la garantie d’une rentrée sereine et d’une vie professionnelle digne.

La date butoir approche. La rentrée scolaire 2024-2025 est prévue pour le 2 septembre. Les regards sont tournés vers cette commission paritaire, où les mots se transforment en actions, où les promesses se concrétisent ou s’évanouissent.

Michel Dries.