L’Organisation non gouvernementale Human Rights Watch (HRW) accuse les rebelles du mouvement armé M23 qui contrôlent depuis février dernier la quasi-totalité de la région de Kivu, avec l’appui de l’armée rwandaise, de déporter plus de 1 500 personnes de force, de Goma, la capitale provinciale du Nord Kivu vers le Rwanda.
D’après le compte rendu de l’ONG Human Rights Watch de ce mercredi 18 juin, ces personnes transférées par le M23 au pays de Paul kagame, sont les citoyens congolais et des réfugiés rwandais. Depuis la prise de cette partie de la RDC, par le groupe armé non étatique, les associations et organisations ne cessent de dénoncer et documenter sur le recrutement forcé des jeunes au rang de la milice, les assassinats des voix dissidente, etc…
En mai dernier, le mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha), avait dénoncé les enlèvements par les rebelles du M23 et soldats de l’armée rwandaise des jeunes dans la ville de Goma, dont l’un des membres de cette association de la société civile. À ce jour, les accusations s’accumulent sur l’Alliance Fleuve Congo (AFC), la vitrine politique du fameux groupe M23. Cette plateforme politico-militaire, de son côté, accentue son ton sur la gestion de Kinshasa, et fait que démentir notamment sur le réseau social X, ex Twitter, à chaque information mise en cause de l’organisation, surtout sur; le respect des droits humain, la liberté de la presse dans la zone, le recrutement de mineurs dans l’armée…
