You are currently viewing Est de la RDC : sous pression de Kigali, l’armée congolaise appelle les FDLR à déposer les armes

Est de la RDC : sous pression de Kigali, l’armée congolaise appelle les FDLR à déposer les armes

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:ACTUALITÉ / SECURITE

Les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont officiellement appelé le groupe non étatique des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) opérant dans l’Est du pays, à déposer les armes dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de paix signé entre Kinshasa et Kigali sous la méditation de Washington.

 

« Dans le cadre de la mise en œuvre de l’ordre opérationnel par le comité conjoint de supervision de l’accord de Washington signé par la République démocratique du Congo et le Rwanda sous la méditation sous la méditation des États-Unis, Les Forces armées de la République démocratique du Congo appellent toutes les factions des forces démocratiques de libération du Rwanda à déposer les armes et à se rendre aux autorités congolaises ou à la MONUSCO en vue de leur rapatriement dans leur pays d’origine, le Rwanda », peut-on lire dans ce communiqué officiel du 10 octobre 2025.

L’armée congolaise monte le ton dans sa décision, et demande également à la population familiarisée aux éléments de cette Milice, de se désolidariser à ces rebelles venus du Rwanda, qui vivent sur le sol congolais, particulièrement dans la région des Kivus depuis plus de deux décennies.

« En cas de résistance et de refus d’obtempérer, les FARDC, conformément aux dispositions pertinentes de l’accord de Washington, procéderont au désarmement par contrainte ou par usage de la force », ajoute cette note de l’armée congolaise.

Les Forces démocratiques de libération du Rwanda, sont un groupe armé qui se sont réfugiés en République démocratique du Congo (RDC), après la prise du pouvoir du Paul kagame. Ces derniers défendent les intérêts des Hutus rwandais réfugiés également en RDC et opposé à la présidence de Paul Kagame, il prend la suite de l’Armée de libération du Rwanda (ALiR) et compterait dans ses rangs des responsables du génocide des Tutsis de 1994, ce que le groupe nie. Kigali a toujours trouvé l’existence de ce groupe comme une menace, et pointé Kinshasa du doigt de coopérer avec ces FDLR.

L’annonce de l’état major de l’armée congolaise à ce groupe armé (FDLR) de déposer les armes, intervient après que le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi a tendu la main à son homologue rwandais pour faire la paix, à l’encontre de cette guerre en cours, qui a déchiré la partie est de la RDC, entre les FARDC et ses alliés locaux contre les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda.

 

 

David Ekutshu