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Sud-Kivu : retour au calme à Kamituga après 2 jours d’affrontements entre FARDC et Wazalendo

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La vie a repris ce samedi matin dans la ville de Kamituga, au Sud-Kivu, après deux jours d’accrochages entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les Wazalendo du groupe Shikito.

 

Selon plusieurs acteurs de la société civile, les derniers tirs ont été entendus dans l’après-midi du 10 octobre, dans la partie sud de la ville.

« La situation est calme, cependant le bilan est de deux morts, un militaire et le commandant de la PNC et cinq blessés du côté des civils », rapporte Jean-Pierre Le Mwanda, membre de la société civile locale.

La veille, les échanges de tirs avaient déjà provoqué des pertes humaines et des pillages. Des boutiques et des magasins ont été vidés de leurs marchandises.

« On avait enregistré un mort du côté des FARDC, un autre du côté de la PNC, et des biens des habitants ont été pillés. Il y a aussi des blessés qui sont à l’hôpital », ajoute Panji Mazambi, témoin des événements.

« Les balles ont recommencé à fuser dans la soirée du 10 octobre, au sud de la ville, près de la maison de l’ICCN, lorsque les Wazalendo revenaient en ville. Nous devons encore signaler qu’il y a eu un pillage systématique au niveau de Kas Six. »

Le conseil urbain de sécurité de Kamituga, présidé par le maire Alexandre Bundya Mpila, a confirmé ce bilan de deux morts et cinq blessés. Le conseil a organisé une tournée de remoralisation dans plusieurs quartiers, visitant notamment le domicile du capitaine Kangela Kaleba, décédé lors des affrontements, ainsi que l’hôpital général de référence où se trouvent les blessés quatre hommes et une femme. Trois armes à feu et divers effets militaires ont également été récupérés à l’hôtel Hélène.

Selon le maire, des actes de vandalisme et des pillages ont été constatés dans plusieurs quartiers de la ville.

Les affrontements ont débuté le 9 octobre, lorsqu’un membre des Wazalendo a abattu un élément des FARDC, déclenchant la colère des habitants. Ces derniers ont manifesté dans les rues pour dénoncer le comportement des Wazalendo, qu’ils accusent de semer « tueries et désolation » dans la ville.

 

 

GB