La ville de Goma est une fois de plus endeuillée. Ce samedi 22 février 2025, 11 jeunes ont été froidement abattus dans le quartier Katoyi, près du camp Katindo. Selon des témoins, les forces rwandaises RDF et leurs alliés du M23/AFC seraient responsables de cette exécution extrajudiciaire, plongeant la population dans l’émoi et la colère.

D’après plusieurs témoignages concordants, des hommes en armes ont ouvert le feu sans sommation sur un groupe de jeunes sans défense. « Ils les ont tués comme du bétail », confie un habitant encore sous le choc. Les images insoutenables de cette tragédie ont rapidement circulé, alimentant l’indignation générale.

Les familles des victimes pleurent leurs proches et réclament justice. « Nos enfants ont été tués sans raison. Nous demandons que les coupables soient jugés et que la paix revienne enfin à Goma », implore un parent d’une victime, bouleversé par cette barbarie.

Face à cette tuerie, plusieurs organisations locales et acteurs de la société civile ont condamné fermement cet acte, qualifié de crime de guerre. « L’impunité ne doit plus durer. Il est temps que la communauté internationale prenne ses responsabilités », s’insurge un militant des droits de l’homme, exigeant des sanctions contre les auteurs de ces violences.

Cependant, aucune réaction officielle n’a encore été enregistrée du côté du gouvernement congolais ni des autorités locales. Pendant ce temps, la tension reste vive dans les quartiers nord de Goma, où la population redoute une nouvelle flambée de violences.

Ce massacre rappelle une fois de plus l’urgence de mettre fin aux exactions des groupes armés dans l’est de la République démocratique du Congo. Malgré les multiples appels à une intervention décisive, la situation sécuritaire demeure instable, laissant les civils à la merci des groupes armés.

Les habitants de Goma, pris entre peur et colère, espèrent que cette tragédie ne restera pas impunie et que des mesures concrètes seront prises pour assurer leur sécurité.

Rédaction