Le gouvernement de la République démocratique du Congo a annoncé, ce samedi 19 juillet 2025, la signature d’une déclaration de principes avec l’Alliance Fleuve Congo (AFC), la branche politique du mouvement rebelle M23, dans le cadre des pourparlers tenus à Doha, sous la facilitation du Qatar.
Ce document, présenté comme une étape décisive vers la fin des hostilités qui secouent l’Est du pays depuis le début de l’année, s’inscrit dans le respect strict de la Constitution congolaise, des Chartes des Nations Unies et de l’Union africaine, du droit international, ainsi que des résolutions du Conseil de sécurité, notamment la Résolution 2773. Il s’aligne également sur les termes de l’accord de Washington, selon le gouvernement congolais.
La déclaration contient une série d’engagements axés sur la restauration de la paix, la protection des civils, la sauvegarde de la souveraineté nationale, et prépare le terrain pour la conclusion prochaine d’un accord de paix global.
Kinshasa insiste particulièrement sur le retrait « non négociable » des forces de l’AFC/M23 des zones actuellement occupées, condition essentielle à la réinstallation de l’autorité de l’État par le déploiement des Forces armées de la RDC (FARDC). Cette mesure concernerait notamment les régions du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, aujourd’hui largement sous le contrôle de l’AFC/M23, avec le soutien militaire présumé du Rwanda.
Cette avancée diplomatique marque un tournant dans les efforts de résolution du conflit dans l’Est de la RDC, où la situation sécuritaire reste fragile malgré les initiatives internationales et régionales.
