Après plusieurs semaines de négociations, les délégués du gouvernement de la République démocratique du Congo et ceux de la rébellion de l’AFC/M23 se sont réunis, à nouveau, autour de leur médiateur Qatari à Doha, pour la reprise des discussions. Pour ce nouveau rendez-vous diplomatique, les deux parties sont parvenues, à un accord sur un mécanisme de vérification du cessez-le-feu.
Une nouvelle étape franchie. Ce mardi 14 octobre 2025, le gouvernement congolais et les rebelles du Mouvement du 23 Mars et Alliance Fleuve Congo (M23-AFC) se sont mis d’accord sur le mécanisme de vérification du cessez-le-feu, après cinq rounds des discussions, rapporte une source diplomatique. Cette dernière précise que l’objectif poursuivi est avant tout de faire taire les armes afin de permettre l’avancée des discussions en vue de la signature d’un accord de paix entre les deux parties, ainsi que la mise en œuvre des différents compromis déjà obtenus.
Au mois d’août dernier, plusieurs réunions ont été tenues à Doha entre Kinshasa et le M23-AFC. Ces rencontres avaient porté sur les échanges de prisonniers et les mécanismes de surveillance du cessez-le-feu, et avaient abouti à plusieurs mesures de confiance, dont la signature d’un mécanisme d’échange de détenus. Des mesures, jusque-là, non mises en œuvre, mais considérées comme des étapes importantes vers une paix durable dans l’est du Congo.
Bien que les discussions s’avancent à Doha, la coalition politico-militaire, active dans la partie orientale de la RDC continue de conquérir des localités. Récemment, c’est Kibati, une agglomération du groupement Luberike, dans le territoire de Walikale (Nord-Kivu), était victime.

