Président du parti politique Alliance des forces démocratiques du Congo et alliés (AFDC-A), était en conference de presse le lundi 2 septembre 2024. Pour pouvoir clarifier sa position dans la plateforme politique l’union sacrée pour la nation dans laquelle il fustige que son parti est victime d’une injustice après les répartitions des postes politiques notamment, dans le gouvernement suminwa, dans les équipes dirigeantes de l’assemblée nationale et du sénat.
Bénéficiant seulement deux ministères dans le gouvernement suminwa, la 2eme vice-présidence au bureau du sénat et la questure à celle de l’assemblée nationale. L’AFDC-A espérait avoir mieux au vu de leur poids politique émanant de dernières élections.
Et donc une déclaration officielle de son président, le modeste Bahati lukwebo était jusqu’à présent très entendue dans l’opinion politique congolaise car étant la deuxième force politique à l’assemblée nationale après l’upds, son désistement de l’union sacrée pourrait avoir des conséquences sur constitution de la majorité de cette dernière à l’assemblée nationale voir même au sénat.
Prenant la parole devant la presse, ses cadres et sympathisants comme toujours étant l’homme de la situation, le sénateur modeste Bahati lukwebo a su mettre de l’eau dans le vin, en rassurant l’opinion sur sa fidélité au président de la république et son appartenance à l’union sacrée. « j’ai entendu des questions, est-ce que je suis toujours membre de l’union sacrée ? Oui, je suis jusqu’à cet instant » a-t-il affirmé
Néanmoins, il a annoncé la tenue dans les prochains mois d’un congrès du parti pour pouvoir statuer sur la marche à suivre du parti, car espérant encore en la bonne foi du président de la république, qui selon ses dires leur les a promis de rééquilibrer les choses lors du prochain remaniement ministériel.
« Comme vous le savez c’est le congrès qui va déterminer notre marché à suivre. Tel que vous me voyez je suis une personne physique et en même temps une personne morale et donc je ne décidé pas seul. Vous me posez la question quand ? Je l’ai dit dans mon introduction nous mettrons sur pied une commission préparatoire et à l’issue de ce congrès vous saurez quelle est notre position à ce sujet ». a-t-il poursuivi
Et d’ajouter : « le remaniement, oui c’est vrai le président de la république m’en a parlé mais. Moi, ce que j’ai appris dans la vie est que les promesses méritent à ceux qui y croient et donc ça fait partie du pouvoir discrétionnaire du président, il peut ou ne pas remanier le gouvernement, nous ça ne va pas arrêter notre marche à la reconquête de la prospérité et la paix dans notre pays. »
John Buana