« Je suis enfin libre », a communiqué sur les réseaux sociaux l’opposant Seth Kikuni après son interpellation à l’aéroport international de Ndjili dès son retour à Kinshasa par les services de renseignements, après sa participation au conclave politique de l’opposition qui a été organisée par l’ex Joseph Kabila, récemment condamné à mort par la justice militaire pour « trahison » et « crimes de guerre ».
Dans son message, le candidat malheureux à la présidentielle de 2018 a dénoncé une détention arbitraire et a parlé du calvaire vécu à cet instant, d’après lui à l’Agence nationale des Renseignements (ANR). « Après une journée aux mains de l’ANR, où j’ai été arbitrairement détenu dans une cellule souterraine non éclairée et non aérée avant d’être remonté à la surface pour audition », a-t-il fait savoir.
Son interpellation était loin de surprendre l’opinion congolaise, cet allié de Moïse Katumbi, vient de s’aligner avec d’autres figures des politiciens exilés dans la plateforme politique baptisée » Sauvons le Congo « , initiée par l’ancien président congolais Joseph Kabila, condamné par la justice congolaise pour son soutien présumé au Mouvement M23 et haute trahison.

