You are currently viewing RDC : Relâchés après leur audition à l’auditorat militaire, les hauts cadres du PPRD sont interdits de quitter le pays

RDC : Relâchés après leur audition à l’auditorat militaire, les hauts cadres du PPRD sont interdits de quitter le pays

Les trois acteurs politiques et hauts cadres du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) dont : Aubin Minaku, Emmanuel Shadary et Ferdinand Kambere sont interdits, par la Direction Générale de Migration (DGM), de quitter le territoire national. Ces proches de l’ex-président, Joseph Kabila convoqués hier à l’auditorat militaire puis libérés le même jour sont accusés d’être en connivence avec les rebelles du M23-AFC.

En pleine crise sécuritaire, la tension entre la famille politique de l’ancien chef de l’État congolais Joseph Kabila et le régime de son successeur Félix Tshisekedi ne cesse de monter depuis le récent mouvement de « Raïs » sur sa sortie médiatique pour la première fois depuis 2019, et la restructuration au sein de son parti. Des gestes qui montrent le retour sur scène de celui que l’on a surnommé « Roi des silences ». Ce dernier a toujours été accusé par le régime Tshisekedi d’être le « commanditaire » de l’AFC M23 qui tente, avec l’appui du Rwanda, de renverser le pouvoir en place par la voie de la guerre.

Cependant, les réactions des membres du PPRD sur les accusations de Kinshasa, il y a quelques jours, ont été l’origine de multiples convocations contre des hauts cadres de l’ancien parti présidentiel, notamment; Emmanuel Ramazani Shadary, Aubin Minaku et Ferdinand Kambere, ont été les cibles de la justice. D’après M. Kambere, la justice militaire a été touchée sur les propos de Minaku qui disait: «le chef (Joseph Kabila) a dit fini le moment des actions clandestines».

Quel sort attend le PPRD ?

Le parti de celui qui avait dirigé la République démocratique du Congo (RDC), depuis près de vingt ans était longtemps dans l’isolement face à la gouvernance de Félix Tshisekedi critiquée par la société civile et l’opposition de  » chaotique « . C’est au début de ce mois de Mars que Joseph Kabila restructure son parti politique, le PPRD, pour relancer les activités. Dès lors, les autorités congolaises prennent à compte chaque propos des membres du PPRD, et du côté de la DGM précise dans son courrier signé ce lundi qu’au cas de  » découverte de ( Minaku, Shadary et Kambere) dans les frontières, les appréhendés « .

David Ekutshu