Le Parti du Peuple pour Reconstruction et la Démocratie (PPRD) de l’ex Chef de l’État, Joseph Kabila dit qu’il ne va jamais se soumettre à la décision de la justice congolaise, qui vient de suspendre ses activités, pour des raisons, jusque-là, inconnues.
Ils promettent de poursuivre ses activités malgré l’interdiction de la justice. Les hauts cadres du Parti du Peuple pour Reconstruction et la Démocratie (PPRD) sont sortis de leur silence après une notification du Tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe, adressée ce lundi 27 octobre au secrétaire permanent du parti, dont le contenu annonce la suspension de toutes les actions de ce parti politique. Dans une déclaration commune faite au siège du PPRD, la famille politique de l’ancien président, Joseph Kabila a déclaré que cette suspension n’engage pas leur parti et a qualifié la décision d' »acharnement ».
« Nous pensons que le pouvoir actuel a perdu le pédale. Le pouvoir actuel, il est perdu. Parce que le pouvoir actuel va de l’illégalité en illégalité. Aucune procédure n’est respectée dans tout ce qu’ils font. Étant donné que tout ne respecte pas le prescrit, et comme le pouvoir est aux abois, cette suspension, la deuxième, illégale et on ne connaît même pas l’arrêté, on n’a pas vu l’arrêté. Si elle existe, je dis bien si elle existe, cette suspension n’engage pas le PPRD. Cette suspension ne concerne pas le PPRD. Ça doit être mis dans le domaine de fake news. Sinon, la dictature de Tshisekedi est au comble et personne ne peut plus croire à ces décisions-là d’acharnement contre le PPRD qui, je pense, fait peur aujourd’hui comme force politique. Mais ils ont dit que le PPRD n’existe plus. Mais alors, on suspend quoi ? Nous disons que nos activités continuent dans le strict respect des lois de la République et de la constitution, le reste c’est de la provocation. Le reste est lié au déchet de la mauvaise gestion qui est corollaire de leur incompétence notoire. », a déclaré Emmanuel Ramazani Shadary, secrétaire permanent du PPRD.
Au mois de Mai de l’année en cours, le même parti a vu ses activités suspendues par le ministère de l’intérieur, avant de reprendre ses habitudes 15 jours après. Le 27 octobre, une nouvelle suspension a été signifiée au parti par arrêté du même ministère. Une décision qui intervient après la création d’une « plateforme sauvons la RDC », chapeautée par Joseph Kabila, condamné à mort par la haute cour militaire pour « trahison et crimes de guerre. »

