La sécurité des camps de déplacés continue de susciter des inquiétudes. Ce lundi 23 septembre 2024, un homme armé en uniforme a braqué en plein jour au camp des déplacés de Buhimba, situé dans le quartier Lac-Vert à l’Ouest de la ville de Goma, dans la province du Nord-Kivu. Lors de cet incident, plus de 19 téléphones portables appartenant à des déplacés ont été dérobés.
D’après Jospin Musekura, l’un des notables de Masisi également déplacé de guerre, le malfaiteur a pris la fuite en direction d’une position militaire située à proximité du camp de Buhimba. “Il nous a été difficile d’identifier clairement l’individu armé”, a-t-il déclaré, évoquant un sentiment d’impuissance et d’insécurité grandissant parmi les déplacés.
Cet acte criminel vient accentuer la situation de vulnérabilité des personnes déplacées, qui ont déjà fui les combats pour se réfugier dans ce camp. Les autorités locales n’ont pour l’instant pas réagi officiellement, et aucune arrestation n’a été signalée.
Cet événement souligne la nécessité de renforcer la sécurité dans les camps de déplacés, qui sont souvent des cibles faciles pour des groupes armés ou des individus malintentionnés. La présence de militaires dans la région, bien que supposée protéger les civils, soulève également des questions sur l’efficacité de leur déploiement.
La population déplacée, déjà éprouvée par la guerre, appelle désormais les autorités à prendre des mesures concrètes pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent et garantir leur sécurité.
Les déplacés du camp de Buhimba continuent de vivre dans la crainte, espérant une réaction rapide des forces de l’ordre pour assurer leur protection.
Gracieux Bazege depuis Goma